Jusqu'à il y a une dizaine d'années, acheter un livre relevait du pari pour le lecteur puisque, par définition, il ne pouvait savoir ce que le livre contenait qu’une fois qu’il l’avait lu.
Par la proximité qu'elles offrent entre le lecteur et l'auteur, les évolutions technologiques récentes constituent de ce point de vue une avancée sans équivalent depuis plus de 6 siècles.
Le lecteur peut dans un premier temps découvrir les éléments du travail de l'auteur avant même de s'engager dans l'achat du livre, en en parcourant les aperçus mis en ligne.
Ensuite, le lecteur peut acheter le livre.
Deux possibilités s'ouvrent à lui:
- il en télécharge la version électronique.
Il peut le lire ensuite sur son ordinateur, sa tablette ou liseuse électronique.
- il commande le livre papier. (ICI, par exemple)
Celui-ci sera imprimé à la demande et expédié directement à son domicile.
Contrairement à une idée reçue le livre électronique n'est pas gratuit. Pour une raison simple: toute création littéraire suppose un travail d'écriture. Ce travail de l'écrivain doit être rémunéré quel que soit le support de sa publication, électronique ou papier.
Ce qui est vrai est que la publication électronique d'un livre permet de réaliser d'importantes économies matérielles. Pas de papier, pas d'impression, pas de distribution systématique, pas de transport.
Mais, pour plus économique qu'elle soit pour l'éditeur, l'édition électronique ne présente pas pour le lecteur une économie aussi importante qu'elle paraît.
Pour peu que l'on ajoute à la rémunération de l'auteur la valeur de l'appareil qui permet de le lire (ordinateur, tablette ou liseuse électronique) et le coût grandissant de l'énergie nécessaire pour faire fonctionner celui-ci, le gain ne s'opère que sur les frais prélevés par toute une chaîne d'intermédiaires dont l'utilité sociale et économique est de plus en plus remise en cause par cette évolution technologique.
À l'opposé et malgré ses défauts d'objet primitif, le livre papier, objet nomade, présente le sérieux avantage d'être un objet en soi, une fois qu'il est fabriqué. Il n'a pas besoin de source d'énergie externe pour être lu. Il a emmagasiné en lui l'énergie nécessaire à sa lecture.
Le livre papier, choisi par le lecteur sur un fichier électronique et imprimé à la demande représente un net progrès tant d'un point de vue écologique que pour l'acheteur et l'auteur.
(Il y a sûrement un avenir économique pour les beaux livres, belle maquette, papier et impression de qualité, à destination d'un public d'esthètes bibliophiles.)
Enfin, toutes ces évolutions ne doivent pas faire perdre de vue la nécessité pour l'auteur de présenter son ouvrage à ses lecteurs, ce qui reste une forme de travail d'édition et de communication.
C'est aussi le rôle de ce blog.
Par la proximité qu'elles offrent entre le lecteur et l'auteur, les évolutions technologiques récentes constituent de ce point de vue une avancée sans équivalent depuis plus de 6 siècles.
Le lecteur peut dans un premier temps découvrir les éléments du travail de l'auteur avant même de s'engager dans l'achat du livre, en en parcourant les aperçus mis en ligne.
Ensuite, le lecteur peut acheter le livre.
Deux possibilités s'ouvrent à lui:
- il en télécharge la version électronique.
Il peut le lire ensuite sur son ordinateur, sa tablette ou liseuse électronique.
- il commande le livre papier. (ICI, par exemple)
Celui-ci sera imprimé à la demande et expédié directement à son domicile.
Contrairement à une idée reçue le livre électronique n'est pas gratuit. Pour une raison simple: toute création littéraire suppose un travail d'écriture. Ce travail de l'écrivain doit être rémunéré quel que soit le support de sa publication, électronique ou papier.
Ce qui est vrai est que la publication électronique d'un livre permet de réaliser d'importantes économies matérielles. Pas de papier, pas d'impression, pas de distribution systématique, pas de transport.
Mais, pour plus économique qu'elle soit pour l'éditeur, l'édition électronique ne présente pas pour le lecteur une économie aussi importante qu'elle paraît.
Pour peu que l'on ajoute à la rémunération de l'auteur la valeur de l'appareil qui permet de le lire (ordinateur, tablette ou liseuse électronique) et le coût grandissant de l'énergie nécessaire pour faire fonctionner celui-ci, le gain ne s'opère que sur les frais prélevés par toute une chaîne d'intermédiaires dont l'utilité sociale et économique est de plus en plus remise en cause par cette évolution technologique.
À l'opposé et malgré ses défauts d'objet primitif, le livre papier, objet nomade, présente le sérieux avantage d'être un objet en soi, une fois qu'il est fabriqué. Il n'a pas besoin de source d'énergie externe pour être lu. Il a emmagasiné en lui l'énergie nécessaire à sa lecture.
Le livre papier, choisi par le lecteur sur un fichier électronique et imprimé à la demande représente un net progrès tant d'un point de vue écologique que pour l'acheteur et l'auteur.
(Il y a sûrement un avenir économique pour les beaux livres, belle maquette, papier et impression de qualité, à destination d'un public d'esthètes bibliophiles.)
Enfin, toutes ces évolutions ne doivent pas faire perdre de vue la nécessité pour l'auteur de présenter son ouvrage à ses lecteurs, ce qui reste une forme de travail d'édition et de communication.
C'est aussi le rôle de ce blog.
